Motiver mais…

– Comment  INTÉRESSER les élèves à des THÈMES  sérieux comme la pollution, la mondialisation ? Ils n’ont pas d’idées.

– Ils ont besoin de se sentir concernés. Reliez les thèmes à leur vie quotidienne et distribuez  des documents et des outils facilitants. Voici quelques supports et exercices qui donneront du tonus à vos cours :

1. Préparez des documents stimulants (spectaculaires, intrigants, énigmatiques) sur l’actualité ou l’histoire : photos, titres de presse, articles (articles courts, articles narratifs et faits divers), extraits d’émissions télévisées et d’émissions de radio (témoignages de jeunes), sondages, bandes dessinées, dessins humoristiques, mots d’enfants, Brèves de comptoir et blagues.

2. Demandez à vos élèves répartis en groupe de rédiger le maximum de questions puis de les regrouper en quelques thèmes.

3. Chaque groupe posera ensuite ses questions au reste de la classe. Vous interviendrez seulement après que les apprenants interrogés auront avancé leurs réponses.

NOTE : facilitez leur recherche : ils auront à leur disposition une liste de questions types. Recueillez les questions inventées dans une classe pour les poser dans une autre.

Si vous utilisez un manuel ou des fiches d’exercices, confiez les corrigés des exercices à un groupe qui, au bout d’un moment, dévoilera et expliquera les réponses aux autres équipes.

Ils manquent de VOCABULAIRE.

– Préparez des listes de mots et d’expressions utiles que vous afficherez ou que vous polycopierez. Ayez aussi recours aux services des apprenants les plus avancés.

– Comment ?

– Dans le cadre des travaux en équipes (compréhension de texte, expression écrite), un élève avancé peut être chargé de donner le mot ou la construction dont son collègue a besoin.

Il peut également passer dans les groupes et aider ceux qui le sollicitent (il assiste le professeur). En renseignant et en corrigeant les autres, il renforcera ses acquis.

Enfin, dans le cas où des élèves faibles ont à intervenir oralement (poser des questions, émettre une opinion, faire un petit discours, raconter une histoire), dans un cours de conversation par exemple, les plus avancés peuvent tenir les rôles de souffleurs (ou de consultants) et rappeler à voix basse les tournures utiles aux orateurs embarrassés.

Donner-leur du temps : du temps pour préparer leur réponse ou leur intervention, du temps pour parler. Soyez patient SVP !

– Au début, ils sont intéressés mais ça TOURNE COURT, faute d’idées nouvelles.

– Préparez une batterie de questions dont vous trufferez vos activités. Pour relancer le débat, répondez vous-mêmes de temps en temps à certaines d’entre elles. Vous pouvez également échanger desanecdotes avec les élèves : des récits vécus ou des exemples tirés des médias.

Les cours de conversation aideront les apprenants à enrichir leur pensée : à se changer les idées. Au lieu d’en rester à leurs opinions et à leurs connaissances de départ et de passer machinalement à autre chose, ils pourront approfondir les sujets et réfléchir sans douleur : en reformulant oralement les arguments des autres (même s’ils ne les partagent pas) et en recherchant des faits nouveaux et différents (n’oubliez pas de leur montrer l’exemple).

Pariez qu’ils éprouveront la joie de penser et de discuter… en parlant français.

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